L’effet contraceptif de toutes les pilules est lié à la seule progestérone en faible quantité. Cette dernière, signal de grossesse, agit comme un leurre vis à vis de l’hypophyse ( glande qui contrôle l’activité des ovaires ). À cause de ce signal de grossesse, elle cesse alors toute stimulation des ovaires, d’où l’effet contraceptif.

Cette pilule n’a que des avantages : bonne tolérance, pas de risque de phlébite, protection vis-à-vis des cancers du sein entre autres.

En absence d’œstrogènes, la tolérance de ce type de pilule est bien meilleure que celle des pilules dites combinées : pas de prise de poids, pas de maux de tête, pas de maux de ventre, pas de contre indication chez les fumeuses.

Pour cette même raison, l’absence d’œstrogènes, le risque de phlébite n’est pas augmenté, raison pour laquelle cette pilule est préférée aux pilules combinées chez les femmes qui viennent d’accoucher. Le risque de phlébite est en effet augmenté pendant les premiers mois qui suivent la naissance.



Une pilule anti cancer du sein


Bien qu’étant également une hormone, il semble qu’elle soit protectrice du cancer du sein. Il est préférable d’ingérer de faibles doses d’hormones que de subir l’inondation d’hormones naturelles.
Récemment, une étude a montré une relation directe entre le nombre de cycle au cours d’une vie et l’augmentation du risque de cancer du sein ( 1 ). Ainsi tout diminution du nombre de cycle, en particulier grâce à cette pilule sans cycle ajouté, entrainerait de facto un diminution du risque de cancer du sein.

Un tel effet anti cancéreux a d’ailleurs, a été mis en évidence dans une étude française ( 2 ) qui a montré une diminution de 50 % du risque de cancer du sein au bout de 5 ans de prise d’une pilule anti ovulatoire sans cycle ajouté. Malheureusement elle n’a jamais été suivie d’études approfondies comme le demandaient les auteurs dans leur conclusion.
Il faut espérer qu’ils soient entendus un jour tant la vie des femmes en dépend.