Article : Octobre 2016

À propos de ce site
La prévention est mon combat. Celui de toutes les femmes et de tous les professionnels de santé. Il est souvent question de « prévention secondaire », mais malheureusement, on n’évoque pas assez la prévention primaire. Or l’alimentation, l’hygiène de vie… sont des paramètres essentiels pour prévenir le cancer, l’endométriose...

Au sein de notre association, l’APPM ( Association pour la prévention primaire du cancer du sein ), nous avons choisi d’informer les femmes sur ces sujets. Certaines sont en colère, à juste titre, de ne pas avoir eu accès à un certain nombre d’informations qui leur auraient permis d’échapper à la maladie, ou de réussir à avoir des enfants. Leur donner des clés pour mieux comprendre ce qu’est la cryo-conservation, leur expliquer comment retarder une puberté qui se présente trop tôt ou encore quelle est la façon de supprimer les règles, tel est l’objectif de ce site.

J'ai aussi à cœur de réagir à l’actualité, pour apporter mon éclairage sur tout ce qui concerne l’hygiène de la femme, sur les mesures déployées par les autorités de santé, sur les campagnes de sensibilisation ou encore sur l’évolution des traitements. Avec toujours en ligne de mire la prévention, laquelle est un véritable enjeu de santé publique. Ce site est aussi le votre. N’hésitez pas à réagir aux articles via notre formulaire de contact. Bonne lecture !

Plus de précisions sur notre combat

La prévention primaire du cancer du sein devrait être une priorité or elle repose essentiellement sur la mammographie qui n’est pas à proprement parler une véritable prévention. Elle n'empêche pas la survenue de la maladie. On dit du dépistage par la mammographie qu’il est une prévention secondaire mais il n'a de « prévention » que le nom. Notre combat et de redonner sa place à la véritable prévention, la prévention primaire, celle qui agit en amont de la maladie. C’est la raison pour laquelle nous avons créé l’association pour la Prévention Primaire du Cancer du Sein ( APPM ).

En effet, quand la patiente a recours à une mammographie, il est malheureusement souvent déjà trop tard. C’est avant qu’il faut se poser des questions et agir. Comment ? Notamment en supprimant les règles. Cela peut paraître surprenant, voire déroutant, mais il existe pourtant une relation linéaire entre le nombre de cycles dans une vie et les contraceptifs à oestrogènes d’un côté, et le risque de cancers du sein de l’autre. Ce dernier est en effet en lien avec le mécanisme hormonal féminin. Rappelons que 50 000 nouveaux cas de cancers du sein sont diagnostiqués tous les ans.

Pourtant, ni les règles, ni le cancer du sein, ne sont une fatalité. Le temps est donc venu de dire aux femmes pourquoi il est inutile de porter le fardeau des règles tous les mois et pourquoi ce phénomène est devenu nocif pour la santé.

De la même façon, comme je l'explique dans mon livre « l’enfer au féminin », il est temps de débarrasser les femmes du fardeau des règles, lesquelles sont à l’origine de certaines maladies chroniques. En effet, le fait d’être exposé aux hormones tout au long de sa vie est lourd de conséquences. En mettant ses ovaires en sommeil, on supprime l’inflammation liée à l’ovulation et on préserve les follicules d’un vieillissement excessif.

Les femmes semblent ignorer que la cause du cancer du sein est avant tout hormonale. Il suffit de se rappeler que bien qu'ayant une glande mammaire, les hommes ne font pas ou peu de cancer du sein et qu’il existe une relation linéaire entre le nombre de cycles au cours de la vie d’une femme et le risque du cancer du sein.

Les femmes ignorent par ailleurs que les cycles et les règles n’ont de nécessité et de sens qu’en cas de projet d’enfant. Le fait d’associer règles et contraception est une insulte à l’intelligence puisque contradictoire et anti naturel. La contraception naturelle induite par l’allaitement est une contraception sans règles et sans cycles.

Avec la transition démographique, les femmes ont diminué leur nombre de grossesses et les durées d’allaitement. Sachant que l'allaitement bloque l’activité des ovaires, une explosion du nombre de cycles en a résulté chez la femme moderne. Cette surexposition aux hormones a pour conséquence une explosion du nombre de cancers du sein.

Le cancer est une maladie de la cellule et plus précisément de la division cellulaire. Celle-ci s'accompagne systématiquement d’erreurs au niveau de l’ADN des chromosomes. Ces dernières, potentiellement cancérogènes ne sont pas toujours réparées en particulier quand le rythme des divisions s'accélère. Or les hormones féminines sont des dopants de la division cellulaire.

Point n’est besoin de retourner à un mode de vie ancestral et à un allaitement intensif pour diminuer le nombre de cycles. Nous savons depuis longtemps bloquer leur nombre grâce à la pilule. Malheureusement les pilules traditionnelles combinées en œstrogène et progestérone ne conviennent pas. Car elles sont complémentées par des hormones artificielles pour compenser le blocage ovarien. Une seule pilule sans règles ( Desogestrel 75 ) convient, car non compensée en hormones. Elle ne contient qu’une faible quantité de progestérone nécessaire au blocage de l’ovulation mais sans la quantité de progestérone et d’œstrogène nécessaire à l’obtention d’un cycle artificiel. En mettant les ovaires en sommeil et sans ajout hormonal inutile, elle supprime les divisions cellulaires excessives et protège donc du cancer. La pilule est devenue plus qu’une contraception : une véritable prévention des maladies gynécologiques liées aux hormones. Ainsi la prise de cette pilule doit être déconnectée des besoins contraceptifs.